Nouvelle de science-fiction
Genres : Cyberpunk, Post-apocalyptique, Biopunk
Thèmes : catastrophe écologique, réseaux numériques, transhumanisme
4 600 mots, mars 2016
Auteur : Jonathan Grandin
Il s’agit d’une nouvelle de SF de 16 pages très intéressante. Franchement, j’ai été agréablement surprise. Elle se lie très facilement et le style est fluide. L’histoire est bien menée, même si j’aurai aimé avoir quelques éléments descriptifs sur les personnages (…). Mais en même temps, c’est une nouvelle alors on va à l’essentiel.
La chute est très bien. Bon j’avoue que je n’ai pas essayé de deviner, je me suis contenté de lire et de suivre l’histoire tranquillement sans me poser de questions. Je ne m’attendais pas à la fin parce que je lisais. Mais je suis ravie de cette fin. Les humains restent bons et ça me plaît !
Audrey Schoettel, Croque-Bouquins
Hanson est un employé modèle qui est parvenu à se rendre indispensable auprès de ses richissimes employeurs. Lorsque ceux-ci se sont numérisés dans leurs paradis virtuels, ils n’avaient pas envisagé à quel point il pouvait être utile de laisser en vie un ingénieur pour assurer la maintenance de leurs serveurs informatiques. Surtout quand la fin du monde frappe aux portes, que l’énergie vient à manquer et que le marché de l’emploi ne se résume plus qu’à une seule personne.
Cette nouvelle est un peu une bouture génétiquement modifiée entre La Cité des permutants de Greg Bear et Je suis une légende de Richard Matheson.
— L’espagnol est une langue morte, Diego. Tout comme vous le serez si vous restez dans cette boîte. Dans cinq ans, dix maximum, le proc tombera faute d’énergie et vous disparaîtrez sans faire plus de bruit qu’un pet dans la tempête.
Extrait de la nouvelle
— Alors va-t’en. Laisse-nous vivre les quelques années qu’il nous reste. Quand tu reviendras, tu feras de nous ce que tu voudras.
— Diego, voyons, mets-toi à ma place. J’ai dépensé tous mes congés annuels pour venir jusqu’ici, ce n’est pas rien. Admets que ce serait dommage de ne pas emporter un petit souvenir.
— Hanson, ne fais pas ça ! Par pitié, laisse-nous une chance !
Je quittai l’interface sans lui répondre, sortis ma trousse à outils et commençai le démontage.
0,99 € (Version numérique)